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031_Ils vont récupérer leurs habits quittés (Nuvola, 1971)
Giovanni Merloni, 2007-2013 Ils vont récupérer leurs habits quittés (1971) Ils vont récupérer leurs habits quittés les photographies poussiéreuses dont ils perdirent un jour le goût de rechercher le...
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073_Une poésie primordiale (Nuvola, 1966)
Roma, via Appia Antica, 1961 Une poésie primordiale I Une femme se penche. Depuis son ventre, tel un nœud dissout, un hurlement se déchaîne, le même que je crachai tout en pleurant le jour de ma...
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076_Monotonie (Nuvola, 1971)
Monotonie (1971) Monotonie, je te tiens par la main, tu es blonde et mince, tes seins sont des poings fermés, tes lèvres sont des villes brûlées, tes yeux sont des panoramas de carte postale, tu as...
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099_Les pleurs côtoient la mort (Nuvola,1967)
Les pleurs côtoient la mort (1967) I Les pleurs arrosent les fleurs des morts. La blessure envahissant ce corps blême c’est le nid d’une mort qui s’affiche blanche, encore plus que ce mur de chaux....
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165_Un paysage suffoquant (Nuvola, 1971)
Un paysage suffoquant (1971) Je suis poursuivi, harcelé, hanté, par le passé. Il me tire par la manche, Il m’immobilise. Sous la nappe de mon paletot, un temps lourd, insupportable, s’est endormi,...
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166_Et nous ne sentirons plus rien (Nuvola, 1971)
Et nous ne sentirons plus rien (1971) I Je n’ai plus envie de parler de moi, creusant dans la mémoire ou dans le reste. Je ne veux pas découdre les personnes comme si c’étaient des objets. Je ne veux...
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176_Tu étais la lumière sur le balcon (Nuvola, 1971)
Tu étais la lumière sur le balcon (1971) Tu étais la lumière sur le balcon, chaude comme une main dans une goutte. Tu étais triste, même dans ton sourire effilochant mon rêve. Tu étais l’incertitude...
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209_Un ciel séparé (Nuvola, 1966)
Paris, Beaubourg, 1988 Un ciel séparé (1966) Ciel tranquille parmi les rambardes séparé imperceptiblement comme tu l’es de moi. Je suis seul dans le fond du chagrin, car plus rien, désormais, ne...
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215_Tes larmes (Nuvola, 1966)
Tes larmes (1966) Tes yeux sont comblés d’étoiles glissant doucement sur ta peau de pêche mûre, entraînant derrière elles un sillage, un long ruban qui se perd dans la forêt de tes cheveux nocturnes....
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228_Une famille (Nuvola, 1970)
Giovanni Merloni, gouache, juillet 2014 Une famille (1970) Il était une fois une lavandière analphabète aux mains rouges sillonnées au visage blême de Cendrillon, toujours seule dans sa baraque avec...
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Trieste 1971 (Nuvola, 1971)
Trieste, l’antichambre Je n’ai jamais donné d’explications au sujet de mes poésies et je ne vais pas commencer aujourd’hui. Car en fait il y a toujours un tel décalage, entre l’état d’esprit qui dicte...
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Je viens de loin (Nuvola, 1971)
Je viens de loin Je viens de loin d’innombrables changements d’identité d’histoires redoutables que tu jugerais absurdes, étranges, anachroniques. Jamais je n’ai eu rien de fort, hormis le besoin...
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